Bonneval avait obtenu la troisième fleur en 2011 selon des critères bien précis.

Le fleurissement était notamment très bien noté et l’est toujours avec quelques points remarquables comme l’aménagement du jardin de plantes aromatiques.

Par contre, les critères d’évaluation ont changé aujourd’hui pour tenir compte du développement durable de la gestion environnementale et de la qualité de l’espace public. Le rapport démontre que, finalement, la ville est trop fleurie donc pas assez respectueuse de l’environnement !  Il  préconise  moins  de  jardinières  mais  plus  grosses  pour minimiser l’entretien et l’arrosage.

La Ville a anticipé cette nouvelle orientation en signant en 2016 la charte Zéro pesticide. « Mais nous ne sommes qu’à l’amorce du projet, les résultats ne sont donc pas encore visibles », prévient Dominique Frichot. « Ce sont les espaces verts qui pêchent le plus notamment la taille des arbres et l’entretien des trottoirs ». Le travail du personnel a été reconnu et bien noté ainsi que le choix de couleur et les matériaux de la signalétique extérieure (poubelles, plaques de rues, …).

Moins et mieux fleurir

L’objectif Zéro pesticide est amorcé depuis la fin de l’année 2016 mais il faut du temps pour constater les résultats. Au cours de l’année, le service des espaces verts se formera sur les techniques de désherbage sans produits de traitement. Une machine à vapeur pour détruire les mauvaises herbes  de  façon  naturelle,  devrait  être  acquise  en  2017, sous réserve d’obtention de subventions.

Parallèlement, un plan de gestion différencié des espaces verts est en cours d’élaboration. Ce plan, sur 2 ans, prévoit des massifs de floraison test pour ne planter que des espèces capables de résister au climat sans apport d’eau excessif. Ce plan intègre aussi la gestion du temps personnel et des espaces.

Maîtriser et économiser sont vraiment les maîtres mots d’une gestion plus écologique et raisonnée.

Le temps d’instaurer toutes ces bonnes pratiques, la ville relancera sa candidature pour 2018.